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Les grandes crues du Rhône


Vers 175 av. J.-C., une importante crue du fleuve recouvre une large partie de l’agglomération d'Arles et provoque la destruction irrémédiable des quartiers sud. Ces quartiers périphériques méridionaux sont par la suite abandonnés pendant deux siècles. Vers 150, on a la trace d'une importante crue à Arles. Vers 280, des sources historiques indiquent une crue importante à Lyon, ravagée par une inondation. L'archéologie confirme à Arles la destruction par les eaux d'un habitat romain à la fin du IIIe siècle. 346 voit une crue généralisée du Rhône.

En 563, un éboulement situé dans la région de Saint-Maurice forme un barrage sur le Rhône avec montée des eaux en amont. La rupture du barrage, provoque une vague d'eau qui créa des dégats importants en aval y compris sur les berges du Léman. En 579 ou 580 (plus probablement en 580), a lieu une crue d'automne avec inondation à Lyon et à Arles. À Lyon, Grégoire de Tours rapporte : « au commencement d'octobre, après deux jours de pluies continuelles, le Rhône et la Saône entrèrent en crue. Chose qui ne s'était jamais produite, les deux rivières vinrent se rejoindre au milieu de la presqu'île et formèrent un courant si violent qu'une partie des murs de la ville fut renversée, d'où l'on peut juger du nombre de maisons qui durent être entraînées par les eaux. » A Arles, le cirque romain est abandonné après cette catastrophe. 618 voit une crue probable avec des inondations.

 

En 808, une crue de printemps fait écrire « Cette année, l'hiver fut très « mou » et très pernicieux. On fut affligé à sa suite d'inondations terribles » et est suivie, l'année suivante, d'une crue d'hiver généralisée : « En 809, l'inondation surpassa toutes les inondations connues. Elle emporta les moissons des champs riverains et força les habitants des bords de rivières à chercher un refuge sur les hauteurs. L'abondance des pluies en fut la cause. Elle atteignit son apogée le 28 décembre. »

Lors de l'hiver 821-822, des crues généralisées affectent la France : « Il y eut en France une si grande abondance de pluie que les fruits de la terre en furent perdus et qu'on ne put rien semer au printemps suivant. Les rivières sortirent de leur lit et les eaux se répandirent au loin dans les campagnes. » 868 voit une crue historique généralisée des fleuves à la suite de « pluies incessantes ».

En 1226, la crue d'automne (17 septembre[9]) et des inondations à Avignon ont lieu peu de jours après la reddition de la ville aux troupes du roi Louis VIII qui assiégeaient la cité depuis le début de l'été. À quelques jours près, la cité eût été sauvée.

En 1308, une lettre du comte de Provence Charles II évoque les cultures détruites, les ponts emportés et les bestiaux noyés à la suite d'une crue. 1345 voit des inondations catastrophiques. À Arles, à la suite des inondations de 1352, le Chapître ne peut plus être ravitaillé correctement (d'après un texte du 5 octobre 1352) Les inondations catastrophiques se répètent en 1353, 1358, 1368 ou 1373 (la crue est mal datée, probalement, de 1372).

 

La crue du 14 novembre 1396 fait écrire au chroniqueur arlésien Bertrand Boysset : « [...] il y eut un grand déluge d’eau du Rhône et des marais… et noya Montlong, La Cape, la Haute-Camargue et les marais salants de Peccais. [...] (A Arles) L’eau monta du lundi soir au mardi à l’heure de tierce, de onze palmes de hauteur… (soit environ 2m20). J’ai eu tant d’eau dans ma maison que cela recouvrait les six premières marches de l’escalier. » Les crues d'octobre 1398, décembre 1401 et février 1404 sont aussi signalées par le chroniqueur arlésien Bertrand Boysset.

XVe siècle

À Tarascon, il est rapporté que « le 16 juin 1424, des inondations du Rhône mettent la ville en grand péril ». À la fin de cette même année 1424, le conseil et les syndics de Tarascon se préoccupent de faire réparer les brèches ouvertes dans les levées du Rhône[10]. En Camargue, 80% au moins des blés sont anéantis par les inondations.

Une crue de printemps avec des inondations frappe la Camargue en 1426 et 1432.

En 1433, la crue d'automne frappe Avignon : « après plusieurs jours de pluies continuelles, le Rhône, la Durance et la Sorgue avaient débordé et inondé les bas quartiers de la ville. Le 29 novembre, les eaux atteignirent la porte de la chapelle des Pénitents Gris. Les eaux se retirèrent le 1er décembre. »

  • 1442 : crue de printemps (avril) avec de nombreux dégâts recensés dans la campagne arlésienne.
  • 1471 : crue d'automne décrite à Lyon et dans la région d'Avignon. Pour Lyon, un texte mentionne : « [...] remise accordée à Pierre Sales, fermier de la barre du pont du Rhône, sur le prix de son bail. Dans sa requête adressée au consulat Pierre Sales explique que "le passaige de ladite barre a esté de bien petite valeur" à cause de l'inondation qui eut lieu au mois d'octobre (1471) [...] »

XVIe siècle

  • 1544 (ou 1548 ou 1554 ?) : crue d'automne (vers le 13 novembre) ; inondations généralisées au sud d'Avignon.
    • Au mois de novembre de l’an 1544, il pleut abondamment en Provence, provoquant une inondation qui fit renverser une partie des murailles de la ville d’Avignon, déterrant les corps des cimetières. Le Rhône a tellement débordé, que depuis la Durance jusqu’à la mer, toute la campagne ne fait qu’un avec elle, à tel point, nous dit Honoré Bouche que l’on peut se rendre par bateau de Châteaurenard à Eyragues ou à Saint-Rémy.
    • Crue du 12 novembre 1548, citée par Jacques Bethemont lors d'un colloque (Avignon 1994). A cette date, la crue atteignit 8m45 à l’échelle de Saint-Bénézet (Avignon), contre 7m83 en 1856... Sur cette base, monsieur Pardé évalue à 16000 m³.s-1 le débit de la crue millénaire.
    • En Camargue vers 1550, on rapporte une défluviation du Petit-Rhône au niveau de Sylvéréal à la suite d'une grosse crue. Le tracé actuel date de cette époque.
 
  • 1556 : crue et inondations catastrophiques
  • 1564 : crue automnale (fin novembre - début décembre) à Arles. "Sur le chemin du retour, la caravane royale (Charles IX et sa mère Catherine de Médicis) fut immobilisée dans Arles par une crue du Rhône. Il entra, le jeudi 16, à Arles, où les eaux le retinrent pendant trois semaines. Il quitta la cité le 7 décembre..."
  • 1570 : crue et inondations catastrophiques
  • 1573 : crue et inondation historique du Rhône près d'Avignon (Caderousse)
  • 1580 : crue et inondations catastrophiques
  • 1581 : crue et inondations catastrophiques
  • 1583 : crue estivale (!). Le 24 août 1583, une crue brutale et dévastatrice entraîne l’écroulement d’une partie des remparts d’Arles
  • 1587 : crue et défleuvement du Rhône dans son delta. Une grande inondation va bouleverser le lit du Rhône de Grand Passon et créer le canal du Japon (ou Bras de Fer)
  • 1593 : crue du grand Rhône la veille de Pâques (mars-avril)

XVIIe siècle

  • 1602 : crue et inondations catastrophiques
  • 1614 : crue et inondation historique du Rhône près d'Avignon (Caderousse)
  • 1638 : crue signalée à Tarascon
  • 1647 : inondations (à vérifier)
  • 1651 : inondations (à vérifier)
  • 1653 : inondations (à vérifier)
  • 1657 : inondations (à vérifier)
  • 1658 : inondations (à vérifier)
  • 1674 : crue d'automne (novembre) et inondations catastrophiques
    • Inondation signalée à Avignon
    • Gros dégâts sur les travaux de dessèchement des marais entre Arles et Tarascon.
      En 1674, l'inondation fut si terrible qu'en 1683, alors qu'une autre inondation majeure se produisit, les réparations des dégâts de 1674 n'étaient pas encore achevées, ce qui entraîna nombre de procès, notamment avec la communauté de Tarascon. [11]
  • 1678 : crue de printemps signalée le 16 avril 1678
  • 1679 : crue et inondations catastrophiques
  • 1683 : inondations
  • 1688 : inondations (à vérifier)
  • 1694 : crue d'automne (vers le 15 novembre). Le pont d'Arles est emporté le 15 novembre : « Le 15 novembre 1694, le pont d'Arles résista à une grande crue mais, par comble de malchance, celui de Tarascon ne résista pas et ses débris, emportés par le courant, vinrent heurter et briser le premier. »
  • 1698 : inondations (à vérifier)

XVIIIe siècle

Entre 1705 et 1719, crues et inondations quasi annuelles

  • 1705 : crue d'automne (octobre) et inondations. Les eaux du Rhône détruisent entièrement les ouvrages de dessèchement autour d'Arles.
  • 1706 : crue d'hiver (janvier) et inondations
  • 1708 : crues et inondations (hiver, printemps, les deux ?). Dans ses Mémoires, Louis Pic dit que dans l’été 1708, les inondations et les chaleurs ont provoqué des fièvres : « plus de la moitié des habitants furent attaqués, de sortes qu’elles donnèrent la mort à un grand nombre de personnes »
  • 1709 : crue de printemps après le rude hiver 1709. En mars 1709 : « en un temps que le pays (Camargue) est tout inondé et que la plus grande partie des habitants a déserté »
  • 1711 : crue d'hiver (début février) et inondations.
    • À Lyon, le Rhône et la Saône mèlent leurs eaux sur la place Bellecour (11 février) et causent des désastres immenses.
    • Dans le delta du Rhône, cette crue provoque un changement du cours du fleuve : « en 1711, à la suite d'une crue particulièrement importante et à cause de la distraction d'un eygadier, le Rhône change une nouvelle fois de lit abandonnant le tracé du Rhône du Bras de Fer qui devient un bras secondaire qui ne tarde pas à se colmater.»
 
  • 1713 : crue et inondation historique du Rhône près d'Avignon (Caderousse)
  • 1715 : crue et inondations catastrophiques
  • 1719 : inondations (à vérifier)
  • 1740 : inondations (à vérifier)
  • 1747 : crue et inondations catastrophiques
  • 1748 : inondations (à vérifier)
  • 1749 : inondations (à vérifier)
  • 1754 : crue et inondations catastrophiques
  • 1755 : crue automnale (30 novembre - 1er décembre) ; la plus haute du XVIIIe siècle.
    • A Arles la cote atteint 5m88.
    • Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, cette crue se conjugue avec un niveau élevé de la mer qui provoque la destruction du pays : "il s’agit au départ d’une grosseur du Petit-Rhône d’ampleur exceptionnelle, à la suite de fortes pluies ayant provoqué la fonte des neiges précocement tombée sur l’arrière pays montagneux. Et bientôt, par violente tempête de sud-est la mer menace immédiatement la ville et le terroir, sans rencontrer de défense efficace".
  • 1760 : inondations (à vérifier)
  • 1763 : inondations (à vérifier)
  • 1765 : inondations de fin de printemps ? -
  • 1774 : crue automnale ?
  • 1786 : inondations (à vérifier)
  • 1788 : crue automnale ?
  • 1790 : crue de printemps
  • 1791 : crue de fin d'automne et inondations les 11 et 12 novembre, en particulier en Camargue[12].

XIXe siècle

 
  • 1801 : crue de printemps (vers le 24 mars) et inondations.
    • À Avignon, cote de 6m95
    • À Arles, cote de 5m27 ; dans cette cité, un dessin de E. Tassy, conservé dans une collection particulière, représente l’actuelle place Voltaire et le quartier de la Cavalerie inondés et couverts de barques.
  • 1810 : crue de printemps (les 25-26 mai) et inondations. Cote 4m91 à Arles le 26 mai 1810 (une autre source indique 5m13)
  • 1811 : crue de printemps (mai) et inondations catastrophiques. À Arles cote de 5m38.
  • 1826 : inondation historique du Rhône près d'Avignon (Caderousse)
  • 1827 : crue d'automne (octobre) et inondations catastrophiques - A Arles, cote de 5m10.
  • 1840 : crue d'automne (début novembre) ; débit estimé à 12000 m³.s-1.
    • La crue de novembre 1840 a été provoquée par une succession d'averses méditerranéennes torrentielles (4 au total), dont une au moins accompagnée de pluies océaniques diluviennes. C'est « l'événement météorologique le plus grandiose et le plus déconcertant qui se soit jamais produit dans le bassin du Rhône » (Maurice Pardé).
    • La crue est très forte en amont de Lyon et exceptionnelle en aval à cause des apports de la Saône. À Lyon, pendant tout le mois de novembre, le centre de la ville est sous les eaux ; 600 maisons s’écroulent !
    • À Avignon, la crue de la Durance, est concomitante avec celle du Rhône qui atteint dans cette cité le niveau de 8m65. La crue de novembre 1840 constituerait donc la plus forte crue connue avec celle de 2003, en aval d'Avignon.
    • Plus au sud, la crue est amoindrie en raison des nombreuses brèches dans les digues du Gard, notamment à Bellegarde et à Tarascon. À Beaucaire, la cote est mesurée à 6m85. À Arles, elle ne s'établit plus qu'à 5m05. En contrepartie, toute la vallée du Bas-Rhône est dévastée.
    • La Camargue est inondée. Le 3 novembre 1840, le delta, des salins d’Aigues-Mortes (Peccais) jusqu’à Port de Bouc, est entièrement submergé. Aigues-Mortes doit fermer les portes de la ville pour ne pas subir ce même sort. Le grand fleuve, qui venait de rompre ses digues, reconquit son ancien domaine et baigna les murailles de la ville subitement transformée en île ; les portes furent fermées. Pendant plusieurs jours, les plus gros bateaux du Rhône vinrent accoster les remparts comme de véritables quais, et purent ainsi ravitailler la population protégée par son enceinte contre cet ennemi d'une autre nature.
  • 1841 : crue d'automne (octobre) avec des inondations. Le 26 octobre 1841, il se produit de terribles inondations qui portent leurs ravages sur la Camargue.
  • 1843 : crue d'automne (novembre). À Beaucaire le niveau mesuré est supérieur à celui de 1841. Les salins d'Aigues-Mortes sont encore inondés
    • À Avignon, cote de 7m04
    • A Arles, cote de 5m15
  • 1846 : crue d'automne (octobre) - A Arles, cote de 5m04
  • 1856 : crue de printemps (fin mai) ; débit estimé à 12000/12500 m³.s-1.
 
    • " La crue de mai-juin 1856 fut la plus simple et la plus brutale des crues générales connues du Rhône (avant celle de décembre 2003). Il s’agit de la plus grosse inondation connue du XIXe siècle au sud de Bellegarde".
    • À Tarascon, la crue atteint le débit de 12000 m³.s-1 et la cote 8m50 de haut. Le 31 mai à Beaucaire, elle est mesurée à 7m95. À Avignon, le niveau atteint 7m95 (une autre source indique 7m83 sur l'échelle de Saint-Bénézet) et 5m58 à Arles.
    • Le 1er juin la décrue commence à Arles, mais les dégâts sont immenses : 1er juin, 8h37, soir. - Le Rhône a baissé de près de 2m depuis minuit. Cette baisse est arrivée trop tard ; 4 digues étaient rompues en différents points. La Camargue est couverte de 2 ou 3m d'eau. La plaine, depuis Tarascon jusqu’à la mer, est inondée ; 100000 hectares environ, dont 60000 en culture, sont sous l'eau. Toutes les récoltes sont perdues. Dans la ville de Tarascon, l'eau s'est élevée à 3 ou 4m. Nous sommes obligés d'envoyer de Marseille le pain nécessaire aux habitants. Il est probable qu'en Camargue, la plus grande partie des bestiaux est noyée
    • À Avignon, le 3 juin 1856, l'inondation emporte une partie des remparts entre la porte St-Roch et la porte St-Dominique.
    • A Lyon, les dégâts[14] sont très importants. La crue cause des dégâts énormes dans le territoire de la rive gauche en pleine période de construction et entraîne la mort de dix-huit personnes dans la commune de la Guillotière.
    • Le photographe Édouard Baldus, à la demande de l’administration des Beaux-arts réalise un reportage (probablement un des tous premiers reportages photographiques) sur les inondations dévastatrices du Rhône, à Lyon[15], Avignon[16] et Tarascon. Nous disposons aussi des clichés réalisés par Louis Froissard photographe du Service municipal de la voirie de Lyon[17].
 
  • 1889 : crue de printemps (avril) et inondation.
    • A Arles, le peintre Vincent van Gogh signale dans une de ses lettres (N°588 - du 30 avril 1889) une inondation du Rhône qui cause des dégâts à son appartement et à son travail entreposé là.
    • Toujours à Arles, une gravure de Gérardin dans le Monde Illustré représente l'avenue de Tarascon inondée à hauteur de la paroisse actuelle du Trébon, avec des gens secourus par barques.
  • 1896 : crue d'automne (novembre). Le 2 novembre 1896 une crue est signalée à Sablons (Isère)

Depuis le début du XXe siècle

  • 1928 : crue d'hiver (février). Le 17 février 1928 une crue est signalée à Sablons (Isère)
  • 1935 : crue d'automne (novembre) ; quartiers d'Avignon inondés
  • 1936 : crue d'hiver (janvier) ; quartiers d'Avignon à nouveau inondés
  • 1993 : crue d'automne (octobre) en Camargue ; débit estimé à 10000 m³.s-1 (9800 m³.s-1 relevé à Beaucaire). Vers Saint-Gilles, les digues cèdent en 14 endroits et 13000 hectares et 450 maisons sont submergés.
  • 1994 : crue d'hiver (janvier) dans la basse vallée du Rhône et inondations en Camargue ; débit estimé à 10500-11000 m³.s-1 (presque 11000 m³.s-1 relevé à Beaucaire). En deux endroits, les digues cèdent encore (2000 hectares submergés et 45 maisons inondées)
  • 2000 : crue et inondations en octobre dans le canton du Valais[18], elle est considérée comme "exceptionnelle" par les spécialistes avec des débits moyens supérieurs à celle de 1993
  • 2002 : crue d'automne (fin novembre).
    • À Tarascon, un débit de 9500 m³.s-1 est mesuré.
    • À Avignon l'île de la Bartelasse est inondée ainsi que les environs de Saint-Gilles (vers le 27 novembre)
  • 2003 : crue d'automne (début décembre). À cette date, il s'agit de la plus grande crue historique mesurée avec un débit instantané de 13000 m³.s-1 le 4 décembre à 3h00 à Beaucaire[19]. La Compagnie nationale du Rhône (CNR) dans son rapport de synthèse indique un débit horaire supérieur à 12500 m³.s-1[20]. Le débit a été depuis révisé à 11500 m³.s-1 + ou - 5%[6]. Voir aussi CNR[7] et mairie d'Arles[8].Les dégâts sont particulièrement dramatiques dans la plaine du Bas-Rhône (au sud de Tarascon)[21] par suite de rupture des digues.
    • Les digues cèdent au nord d'Arles et toute l'agglomération construite au nord-est de la cité depuis 1900 est sous les eaux, qui sont bloquées au sud et à l'est par les digues du canal du Viguerat. Pour la seule ville d’Arles, la Fédération Française des Assurances (FFA) comptabilise plus de 8000 sinistrés.
    • Plus au sud, d'autres digues cèdent en aval de Fourques[22] sur la rive droite du Petit Rhône, et la Petite Camargue jusqu’à Aigues-Mortes est submergée comme lors des inondations de novembre 1840.

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Description de cette image, également commentée ci-aprèsAIN : c'est sûrement l'une des conséquences du changement climatique. Le département a été placé officiellement en surveillance renforcée du moustique tigre comme 7 autres nouveaux départements. Il s'agit d'anticiper tout risque de chikungunuya et de dengue. Cette décision confirme ainsi la progression de plus en plus vers le nord du pays. On compte déjà 28 départements dans lesquels l'insecte est maintenant implanté.

JURA : ça chauffe !. le 7 décembre dernier, le département a enregistré des températures dignes d'un début avril avec 15,2° à Lons, 14,4° à Dôle, 14,1° à Champagnole, 16° à Arbois et 11,5° à la Pesse; soit 7° au-dessus des normales. Mais aucun record n'a été enregistré. Les récentes chutes de neige ont pâti du récent redoux même si ce week end des 12-13, on pouvait encore pratiquer du ski dans la forêt du Massacre tout particulièrement. Sur les pentes du Crêt de Chalam à plus de 1500 m d'altitude, il ne restait plus guère de neige ce samedi 12. Et pas de neige en vue jusqu'à Noêl au moins.

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